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vendredi 29 février 2008

Vive la Vie!


Nous attendions mardi et l'écho mais cette fois nous vous mettons dans la confidence...(il s'agit ici d'une photo de la 1ère écho)....Si tout continue ce sera pour juillet...

lundi 18 février 2008

The North Face

Dans nos périgrinations martiniquaises, nous n'avions jusqu'alors pas atteint la pointe septentrionale... C'est chose faite puisqu'avec maman nous avons décidé de monter dans le grand samedi dernier. Départ classique au chant du coq pour la famille M.
Le trajet nous amène à Trinité puis Sainte Marie. Vous avez une illustration de la plage avec vue sur l'ilet Ste Marie qui est accessible à pied lorsque la marée est basse.
Suivant notre périple nous faisons halte à la fameuse rhumerie St James. L'habitation est aujourd'hui un joli musée consacré, évidemment au rhum.
Peu à peu nous parcourons les kilomètres pour arriver aux falaises du Lorrain balayées par l'embrun. Une pause déjeuner s'imposait pour reprendre des forces avant d'attaquer le pole nord martiniquais.

En chemin nous choisissons de faire un petit crochet par l'habitation Leyritz. Très grand domaine qui a compté jusqu'à près de 600 hectares, il en reste aujourd'hui....8!!! Ce domaine est préservé puisqu'il a abrité jusuque récemment un hôtel intégré à l'environnement. Rue Case Nègre transformée en bungalows, ou habitation devenue restaurant. Malheureusement ce domaine a fait faillite et les richesses architecturales (bâtiments en pierre de taille XVIIIème entre autres) sont laissés au jeu du temps et les dégâts sont dores et déjà bien visibles. Espèrons que le bon sens sauvera cette magnifique gloire d'antan.















Trève nostalgie nous continuons notre chemin vers Macouba et son église du XVIIème qui nous accueille avec un Saint Antoine de Padoue bien blanc et une charpente type charpente de marine. C'est toujours assez fou de remettre ces éléments en rapport avec l'éloignement de la métropole!!!


Mais au coin de cette église la descende du câble électrique vers la plage nous rappelle bien que non, ce n'est vraiment pas la métropole.







A quelques encablures de Macouba se trouve la distillerie JM qui est au pied de la reine Pelée qui laissait voir son sommet.
Au hasard d'un coup d'oeil au bord de la route nous croisons la magnifique habitation Pécoul. Contrairement aux idées reçues, sachez que la plantation du nord c'est plus la banane que la canne... Nous touchons enfin le bout du bout comme cela est appelé ici, le village de pêcheur de Grand rivière. A l'ouest la forêt et les falaises, au nord la mer et à l'est le seul accès par la route. Pittoresque et charmant, un beau dépaysement tout au nord de l'île. Les stigmates de 1902 ont disparu mais le souvenir est toujours là. Rue de la fournaise, rue des nuées ardentes, rues de la lave viennent nous rappeler cet épisode brûlant de l'histoire martiniquaise.











Belle balade sous un soleil magnifique. Une autre facette encore inconnue mais encore une fois différente et attirante.




Dimanche fût une journée plus classique même si nous avions grand beau. L'anse Michel exerce toujours son pouvoir d'attraction sur nos invités avec ses fonds blancs et ses cocotiers immenses. Le cliché carte postale c'est pas mal non plus...comme dirait maman.

Aujourd'hui, "les filles"sont allées à Sainte Luce pour encore une plage et une petite balade sur un sentier côtier. Demain mardi, visite de la mangrove et repose à la plage l'après-midi...

Voilà pour les dernières nouvelles blogesques qui susciteront peut être des envies de visites martiniquaises (si ce n'était pas encore le cas!).

Affectueusement.

samedi 9 février 2008

D'aventures en aventures...

Voilà bien longtemps que nous étions silencieux mais le compteur de visites nous indique que chaque jours nombre d'entre vous consultent notre blog. Je reprends donc le clavier profitant de quelques instants de calme pour vous conter nos dernières aventures. Encore une fois ce message ne sera point exhaustif mais la trame en est tissée au fil des jours passés aux Antilles françaises.

Tout commence avec un rapide voyage en hélico (eh oui Pauline seulement 2h45...) pour rejoindre Marie Galante et effectuer un rapide survol de cette île aux plages fabuleuses. Jugez en plutôt par les quelques photos. Survol de la Martinique par l'est puis droit devant direction Marie Galante. Une visibilité superbe, un sable blanc immaculé, le top!!!




Après avoir bien profité de ce vol, le temps était au carnaval. Liesse collective permettant une espèce de catharsis martiniquaise pour chasser les démons du moment: chlordécone, pouvoir d'achat ou autre malaise insulaire de couleur...J'ai quant à moi choisi la version voile avec la "Carnival regatta". 3 jours de course entre Fort de France, Anses d'Arlet et Trois Ilets. La belle aventure commençait bien avec quelques bonnes options prises par le tacticien, un renfort d'équipage venu de Guyane et un bareur agressif à souhait. Un magnifique grain de 40 à 45 noeuds vint pulvériser ce bon départ en cassant le mât. Rupture d'un bas-haubans et arrachage du pied de mât nous ont contraint à un abandon forcé dont mes 2 camarades co-propriétaires se seraient bien dispensés. Les aléas des sports mécaniques...bref, profitant malgré tout de la réservation d'un hôtel sur le parcours Emilie et moi avons pu passé un agréable moment hors du 4 étoiles Campêche. Piscine et grillades party étaient au rendez-vous. Bref malgré ces péripéties un bon carnaval...


Rapidement après cet intermède mouvementé et malgré les 2 heures de retard, nous avons accueilli maman (ou belle-maman) qui a posé le pied (voire même les deux) le 6 février sur le sol martiniquais. Tout de suite rentrée dans le rythme, maman a enchaîné les découvertes. Une première journée entre l'Habitation Clément et la Pointe Follat a permis d'encaisser le décalage horaire.




Dès le lendemain marche sur la trace des jésuites (piste ouverte au XVIIème qui permettait aux missionnaires de relier Saint Pierre à la côte est) pour une découverte de la forêt tropicale humide. Très belle marche en ligne de crête laissant voir la Pelée puis descente en thalweg avec de jolies fleurs à l'état sauvage, nous avons marché environ 2 heures. Sans faire tout le trajet, cela donne un bon aperçu de cet aspect de la Martinique.

Pour détendre un peu nos jambes nous avons décidé de prendre un bain frais à la cascade du gendarme, que vous connaissez bien maintenant. Retour par Saint Pierre et petit resto pays avant la descente et le retour à l'hôtel Campêche. Maman a adoré le chatrou, tentacules de pieuvre cuisinées façons façons...



Enfin, hier, pour garder le rythme, ballade rapide au marché du Lamentin avec profusion de fleurs puis, après avoir récupéré Emilie, direction FDF. Front de mer, bibliothèque Schoelcher et cathédrale laissent ensuite la place aux différents marchés toujours si colorés (au propre et au sale) et animés.

Déjeuner sur le pouce puisqu'un camarade, officier de réserve martiniquais, m'avait proposé d'assister aux combats de coqs traditionnels. Au coeur d'un pitt, un rituel très amusant se déroule. Pesée, préparation, paris, combats dont les rouages nous ont été dévoilés par notre hôte. Très bon moment au coeur de la Martinique!!! Entrés accompagnés, nous étions les seuls blancs de l'assemblée. Ah oui petite précision de bon goût: comme beaucoup de choses en Martinique, les combats de coqs sont tolérés (eh oui Brigitte...) et les paris aussi...

J'arrête là mon trop long discours en espèrant que vous appréciez et que cela ne fait qu'accroître votre envie de nous rejoindre pour quelques jours ou semaines (pas plus non plus...)!!!!