17ème jour de grève. La Guadeloupe a son martyr et les hommes et femmes de gauche viennent soutenir le LKP dans ce douloureux moment. Je vous laisse lire un très bon article "in situ" qui reflète ce qui se passe à la Guadeloupe.http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/02/21/01006-20090221ARTFIG00004--ces-verites-qui-derangent-.php
La situation à la martinique semble quant à elle s'enliser. Schisme interne dans le "collectif", carnaval pas annulé, annulé. La revendication est ici non pas d'une augmentation salariale de 200 ni de 300 mais 354€...Bref la liste des 100 produits ou 100 familles de produits n'est toujours pas arrêtée, les barrages sont bien en place à l'entrée des zones industrielles, la liste officielle des pompes à essence ouvertes est de 3 pour ce week end, sachant qu'aucun ravitaillement n'est prévu mardi ni mercredi bref nous sommes toujours otages. Je vous livre le commentaire d'un internaute qui reflète bien qu'il y a effectivement une répartition des richesses qui n'est pas tout à fait normale:
"Ceci (les revendications) prouve le monopole des dockers que nous devons aussi dénoncer l'information qui suit me confirme malheureusement qu'unefois encore nous ne traitons que partiellement les problèmes.Je crois même que l'une des personnes citées "monsieur JoséJean Baptiste " est membre du collectif du 5 février.A ce propos, lors des rencontres en Préfecture, il a même été supplié par un représentant de la grande distribution,de bien vouloir accepter "s'il vous plait", de ne pas laisser repartir les bateaux.A cette demande, aucune réponse 'en tout cas lors des débats", n'a été faite.Voilà où nous en sommes.Jamais n'a été abordée la question du monopole des dockers à la Martinique.J'ai aussi appris à ma grande surprise que si un docker décide de quitter sa cabine, personne n'a le droit de le remplacer. Il paralyse alors le portique. Ce n'est pas lecas par exemple au port de Marseille. C'est encore un privilège propre à notre chere martinique (et peut être à la Guadeloupe, je ne sais pas).Quoi penser ????Subject: TR: Vous avez dit ... monopole !!!La vie de nabab des dockers de Fort-de-FranceIls contrôlent l'unique port de la Martinique et ont un salaire moyen de 6000 euros par mois.Quel est le seul parking de la Martinique où l'on nefait pas la différence entre les voitures de la direction et celles des salariés ? Réponse : celui du port de Fort-de- France. Si cette boutade fait sourire les Martiniquais,c'est qu'elle a du vrai. Un simple coup d'œil au parking en question le confirme d'ailleurs aisément : on dirait un showroom de 4X4 rutilants !Rien d'étonnant à cela : les 130 dockers du port de Fort-de-France sont la corporation la mieux payée de l'île.Leurs salaires, à la fois décriés et enviés, sont en effet hors normes. Ils oscillent entre 4 000 et 9 000 euros par mois pour 35 heures de travail par semaine. Soit nettement plus que le salaire moyen d'un docker de la métropole (3 000 à 3 500 euros).L'explication est très simple : les dockers contrôlent le poumon économique de la Martinique. « En dehors de quelques produits agroalimentaires, l'essentiel de ce qui est consommé sur l'île transite par le port de Fort-de- France, le seul du département », souligne Charles Apanon, directeur de l'IEDOM en Martinique, la banque centrale déléguée à l'outre-mer. Les dockers le savent et ils en usent et en abusent. Les blocages quasi quotidiens de l'année 2003 ont certes disparu. Mais le trafic n'est jamaisà l'abri de mouvements intempestifs. En mars, les portiqueurs ont débrayé pendant quinze jours pour demander une augmentation de… 1 200 euros par mois ! Pourtant, leur salaire mensuel moyen avoisine déjà 5 500 euros.La tactique est payante. La rémunération des dockers a doublé depuis la fin des années 90.
« Comme la banane, le principal produit d'exportation du port, est une denrée trèspérissable, les dockers ont un énorme pouvoir de nuisance », insiste Jean-Charles Cren, président du syndicat des manutentionnaires du port de Fort-de-France. Il leur suffit de croiser les bras pendant quelques jours pour mettre en péril toute la filière bananière qui fait vivre près d'un salarié martiniquais sur cinq. Résultat : les revendications salariales des dockers sont sans limite et si on les refuse, c'est le blocage assuré. Dans ce cas, c'est toute l'économie de l'île qui est grippée au bout de quelques jours.
Les organisations patronales sont particulièrement inquiètes.<<>
Voilà nous achetons nos légumes à droite et à gauche et allons survivre...nous nous sommes réfugiés dans une prison dorée prêtée par des amis pour la semaine et qui nous permettra d'accueillir dans de meilleures conditions maman et véro.
Les pillages de congélateurs ou le "trouage" des réservoirs sont devenus maintenant assez communs et il faut donc se méfier, toute proportion gardée bien sûr.
Voilà nous faisons les morts, nous courbons l'échine. La Martinique va devoir faire sa révolution culturelle car avec 3 semaines sans classes, sans économie, sans carburant et cela a beau être leur pays à eux...comme le slogan le dit, le collectif du 5 février pourra afficher un beau bilan.
A plus pour de nouvelles infos